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Un peu d'histoire …




La pratique du nettoyage intestinal remonte  à des temps immémoriaux.

 

Le papyrus d’Ebers, un des plus anciens manuels thérapeutiques connu, datant du XVI -ème siècle avant Jésus Christ, fait déjà référence au lavement rectal et témoigne de son importance.

 

Les Egyptiens pratiquaient le lavement, imitant ainsi l’ibis, qui,  à l’aide de  son long bec, faisait pénétrer de l’eau dans son rectum pour se purger.

 

Le lavement était également très employé en médecine mésopotamienne.

 

La tradition hébraïque recommande  une bonne hygiène intestinale pour préserver la pureté au niveau physique, mental et spirituel.

 

En Chine, les lavements contre les parasites se faisaient déjà en 500 avant Jésus Christ.  La médecine chinoise préconise  les lavements intestinaux préparés avec des décoctions de plantes.

 

L’ayurvéda reconnait l’importance d’avoir un côlon propre.

 

Deux manuscrits Esséniens découverts par le Docteur Szekely datent des premiers temps du christianisme. Dans ces textes, Jésus parle de l’importance du jeûne, de l’alimentation et de rechercher « l’ange de l’eau » qui « chassera de votre organisme toutes les impuretés qui le souille tant au dehors qu’au-dedans. »

 

Hippocrate, plus grand médecin de l’antiquité , faisant figure de « père de la médecine » décrivait la manière de faire des lavements à l’aide de vessies ou de sacs de cuir et de tige de sureau. Il faisait également référence à l’importance de l’alimentation :

« Que l’aliment soit ton médicament »

 

La tradition yogique de l’Inde est très centrée sur l’hygiène intestinale.

Le « Shank Prakshalana » et le « Lagoo Shank Prakshalana » permettent d’évacuer par l’anus beaucoup de matières jusque-là stagnantes dans l’intestin.

 

Dans le coran, Mahomet autorisait l’usage du lavement que certains autres mouvements refusaient.

 

On continue à parler des lavements jusqu’au Moyen-Age, avec  Molière et ses clystères (nom ancien donné au lavement).

 

On redécouvrit en Allemagne, il y a plus de cent ans cette forme de nettoyage intestinal que les Américains reprirent et améliorèrent.

La pratique de l’irrigation du côlon connait un grand succès aux USA et au Canada.

 

En France, le docteur Lagroua, spécialiste des maladies intestinales, perfectionna les appareils à douches intestinales crées par 2 professeurs allemands et ouvrit, vers 1939 un centre officiel d’irrigation colonique.

Ce centre fut dévasté lors de la guerre et personne ne le rouvrit après.

 

Le docteur Tal Schaller, médecin Suisse et  également un des pionniers de la médecine holistique européenne,  a largement contribué à développer l’irrigation colonique.

Il parle de « l’importance d’une bonne élimination pour éviter les affections les plus diverses qui se manifestent dans notre organisme. »

 

Le docteur Catherine Kousmine, célèbre dans le monde entier pour « la méthode Kousmine »,  préconisait dans toute maladie grave 21 jours consécutifs de lavements, auxquels elle a ajouté 1 irrigation colonique par semaine, lorsqu’elle en a découvert l’existence.

Elle prônait aussi les nettoyages intestinaux chez tout individu sain, en hygiène de vie et en prévention des affections.

 

 



La pratique du nettoyage intestinal, loin d’être «  un effet de mode », s’inscrit dans notre histoire et dans notre hygiène de vie depuis des temps anciens.

La plupart de nos grands parents, d’ailleurs, connaissaient et utilisaient cette pratique.

Par son action, le nettoyage intestinal contribue à maintenir un état d’équilibre et de bien être  sur tous les plans.


Le lavement ne permet pas de nettoyer la totalité du gros intestin mais uniquement sa dernière portion, le sigmoïde, qui relie le colon au rectum.  Le lavement  reste cependant d’un grand intérêt.


Cette pratique bénéficie aujourd’hui d’une technologie qui permet, à l'aide d'une machine, de contrôler le débit, la température et la pression de l’eau qui est injectée, contrairement au lavement, dans la totalité du gros intestin. Connue sous le nom d’irrigation du côlon, elle permet un nettoyage en profondeur  tout en assurant  une hygiène parfaite et un confort certain.








Références :

Livre et article : l’hydrothérapie du côlon, Josiane Mignot

 

 

 


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