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Quand l’air bloque… et mime la constipation!


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Et si ce n’était pas un manque de selles, mais un excès d’air coincé dans vos intestins ?


C’est une situation que je rencontre très souvent en séance.


Les personnes viennent convaincues d’être constipées… et pourtant, dès le début de l’irrigation du côlon, ce ne sont pas des selles qui apparaissent.


Ce qui sort d’abord — parfois en quantité impressionnante — c’est de l’air.


Un air stagnant, parfois piégé depuis longtemps, qui exerce une pression physique réelle sur les parois du côlon entrainant :


-        un ventre distendu, parfois douloureux,


-        des douleurs spasmodiques,


-        une sensation de “pression vers le bas”, comme si quelque chose appuyait de l’intérieur, ce qui donne l’impression que quelque chose est prêt à sortir… mais rien ne vient,


-        un inconfort postural, voire l’impossibilité de se tenir droit sans gêne,


-        parfois aussi, des nausées légères ou une sensation d’étouffement, surtout lorsque l’air s’accumule dans la partie haute du côlon.


Ce n’est donc pas qu’un ressenti : cet air peut réellement bloquer le passage, et reproduire tous les signes d’une constipation.


En réalité, il ne s’agit pas d’un manque de matière… mais d’un encombrement mécanique, provoqué par des poches d’air.


Dans certains cas, cet air devient si stagnant et compressant qu’il finit par perturber l’ensemble du système digestif.


On parle alors de fausse constipation.


Et on se sent « bouché(e) » sans l’être réellement.


 

Mais d’où vient tout cet air qui finit par bloquer le passage ?



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Il existe plusieurs sources d’accumulation dans l’organisme, notamment au niveau intestinal :


-        L’air que nous avalons


Manger trop vite, parler en mangeant, boire avec une paille, mâcher du chewing-gum ou consommer des boissons gazeuses sont autant de comportements qui favorisent l’entrée d’air dans l’estomac.


Cet air descend ensuite dans les intestins, où il peut s’accumuler.


-        La fermentation intestinale


Parmi les causes les plus courantes :


• Les sucres fermentescibles (fructose, lactose, sorbitol…),

• Les légumineuses, souvent mal digérées,

• Les produits ultra transformés, pauvres en fibres,

• Une alimentation trop riche ou déséquilibrée.


Cette fermentation est un phénomène naturel, mais lorsqu’il devient excessif, il entraîne une production anormale de gaz, que le corps peine à éliminer seul.


-        Le stress et les émotions


Le système digestif est extrêmement sensible au stress.

Il peut entraîner une respiration rapide et superficielle (qui augmente l’ingestion d’air), ralentir la motricité intestinale, et provoquer une hypersensibilité du ventre.

 Les tensions abdominales peuvent alors piéger les gaz, rendant leur évacuation plus difficile.


-        Un transit ralenti


Lorsque le transit est lent, les gaz produits ou avalés n’ont pas de voie de sortie efficace.

Ils s’accumulent dans certaines zones, créant des poches d’air qui peuvent gêner le passage des matières.

 


Comment différencier une vraie constipation d’un excès d’air ?



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Il n’est pas toujours évident de faire la différence.


Mais certains signes peuvent aider à y voir plus clair :


Si :


-        vous ressentez des crampes abdominales, des gargouillis, ou une sensation de bulles, il s’agit probablement d’un excès de gaz.


-        les selles sont normales mais rares, et que la sensation de “blocage” persiste, cela peut être lié à de l’air qui gêne leur passage.


-        vous avez beaucoup de gaz ou au contraire des difficultés à les évacuer, c’est un indicateur très clair.


-        votre ventre est plus gonflé en fin de journée qu’au réveil, il s’agit souvent de fermentation ou d’aérophagie, et non d’une vraie constipation.


-        l’évacuation des selles n’apporte pas de soulagement, ou très peu, cela peut indiquer que le problème est ailleurs : l’air est encore là.


Dans ces situations, il est fort probable que ce soit l’air, et non un manque de matière, qui soit en cause.


 

Pourquoi cette distinction est importante ?


Parce qu’on ne traite pas un blocage gazeux comme une véritable constipation.

Les approches sont différentes… et une mauvaise interprétation peut renforcer l’inconfort au lieu de le soulager.

 


Que faire en cas d’excès d’air ?


Certains gestes simples, au quotidien, peuvent parfois aider à soulager les symptômes :


  • Prendre le temps de manger lentement et de bien mâcher, dans le calme, sans distraction.

  • Éviter les boissons gazeuses, les chewing-gums, les pailles.

  • Réduire la consommation de sucres fermentescibles et de produits industriels.

  • Bouger régulièrement, même de manière douce (marche, étirements, respiration abdominale).

  • Respirer profondément, en relâchant le ventre (plutôt que respirer par le haut du thorax).

  • Écouter son corps, reconnaître les signaux de saturation ou d’irritation digestive.

Ces gestes ont un impact réel.


Mais lorsqu’un excès d’air est déjà installé, ils ne suffisent pas toujours à rétablir l’équilibre.


 

L’irrigation du côlon : une réponse profonde et ciblée.


Dans de nombreux cas, lorsque les gaz se sont accumulés depuis plusieurs jours, voire plusieurs semaines, ou que les fermentations sont devenues chroniques, l’organisme n’arrive plus à évacuer seul cet excès d’air.


C’est là que l’irrigation du côlon prend tout son sens.


Elle permettra de :


  • Libérer les gaz coincés, souvent en grande quantité,

  • Désengorger les poches d’air qui bloquent le transit,

  • Relancer la motricité intestinale de façon naturelle,

  • Apaiser les tensions, tant physiques qu’émotionnelles, liées au ventre.


Ce type d’encombrement ne peut pas toujours être soulagé par des laxatifs, des tisanes ou des changements alimentaires seuls.


Il demande parfois une aide extérieure, un vrai nettoyage en profondeur, respectueux et doux.


L’irrigation du côlon n’est pas une solution de confort ponctuel : c’est un outil puissant pour rétablir de l’espace, du mouvement, et une meilleure écoute du corps.


C’est une approche qui va bien au-delà du simple soulagement : elle permet au système digestif de retrouver son espace et sa vitalité.

 


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En conclusion:


Si vous vous sentez “constipé(e)” mais que vous avez surtout le ventre tendu, gonflé, dur, avec une sensation de blocage… il est possible que ce soit l’air, et non les selles, qui gêne le fonctionnement naturel de votre côlon.


Alors ne laissez pas cet air stagner !

Il peut ralentir tout votre système digestif, perturber votre confort, et créer des déséquilibres plus profonds avec le temps.

En identifiant la vraie cause de vos sensations, vous offrez à votre corps une chance de retrouver sa fluidité, son confort… et à vous, un vrai soulagement durable.

 

 Bien à vous,

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Les informations partagées ici sont données à titre informatif et n’ont pas vocation à remplacer un avis ou un suivi médical.

 
 
 

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