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"Tous connectés au côlon, ces organes silencieux qui l'aident… ou l'encrassent"


On parle souvent du côlon comme d’un simple “tuyau” qu’il faut nettoyer.


Mais si c’était bien plus que ça ?


Le côlon, c’est un organe central, connecté à tout le système digestif.

Quand un organe annexe fatigue – foie, estomac, vésicule, pancréas – c’est le côlon qui "ramasse".



Je vous invite, à travers une "minisérie" de post,  à explorer ces liens invisibles mais puissants, pour mieux comprendre ce qui encrasse vraiment nos intestins… et surtout, comment en prendre soin.


Chaque semaine, un nouvel "épisode"  sur un organe "allié ou saboteur".


Vous n’allez plus jamais voir votre digestion comme avant !



Aujourd’hui, je vous parle d’un organe qu’on oublie souvent, mais qui, quand il fatigue… fait suer le côlon !



 

La vésicule biliaire – La petite oubliée qui encombre le côlon


 

La vésicule biliaire. Petite, discrète, mais pas si anodine…





On ne la voit jamais, on ne la sent pas, et pourtant… elle fait toute la différence.

La vésicule biliaire, c’est cette petite poche sous le foie, souvent ignorée, parfois enlevée sans trop d’état d’âme.

Mais quand elle dysfonctionne, c’est tout le système digestif — et surtout le côlon — qui le ressent.


 

Et elle fait quoi exactement, cette vésicule biliaire ?


Elle stocke et concentre un liquide fabuleux : la bile.


Ce liquide est sécrété par le foie et sert à émulsionner les graisses (un peu comme le liquide vaisselle avec l’huile), afin qu’elles soient bien digérées et évacuées.

Quand on mange, surtout gras, la vésicule reçoit un signal et libère une dose bien calibrée de bile dans le tube digestif.

C’est un petit réservoir intelligent, un régulateur de flux.


Mais si elle se fâche… les ennuis commencent !


 

Quand la bile circule mal, c’est le côlon qui trinque …


Si la vésicule est paresseuse, congestionnée ou enflammée :


  • La bile devient plus épaisse,

  • Elle circule moins bien,

  • Les graisses sont mal digérées,

  • Et le côlon se retrouve avec des matières mal préparées.


Résultat :


  • Selles collantes, difficiles à évacuer,

  • Ballonnements, fermentation,

  • Transit ralenti ou perturbé,

  • Toxines stagnantes qui surchargent le côlon,

  • Et parfois, une vraie sensation d’encrassement.


Le côlon, qui est censé “finir le travail”, se retrouve avec des déchets trop lourds, trop gras, mal décomposés.

Un peu comme si on lui demandait de trier des déchets sans sac poubelle.






Et que se passe t’il quand la vésicule biliaire est absente ?


De nombreuses personnes se font retirer la vésicule biliaire à la suite de douleurs ou des calculs.

Et après ? On vit, bien sûr.


Mais souvent avec :


  • Une digestion ralentie,

  • Une bile qui s’écoule en continu (non régulée),

  • Un intestin plus irritable,

  • Et un côlon… qui fatigue encore plus.



Les signes d’une vésicule paresseuse … avant qu’elle ne crie !


Vous n’avez pas besoin d’avoir une crise pour qu’elle soit en difficulté.


Voici quelques signaux sournois qui peuvent indiquer un souci biliaire :


  • Difficulté à digérer les plats riches ou les fritures,

  • Sensation de lourdeur après le repas, même léger,

  • Ballonnements dans la partie haute du ventre,

  • Selles claires, grasses ou collantes,

  • Nausées sans raison,

  • Irritabilité ou fatigue après les repas.

 



Côlon et vésicule : une histoire d’équilibre


Ce que la vésicule ne gère pas, le côlon doit le compenser.

Mais plus le travail est mal fait en amont, plus le côlon s’encrasse, s’épuise, se congestionne.

D'où l’intérêt de nettoyer régulièrement le côlon, surtout si l’on sait que la digestion des graisses est difficile.


L’irrigation du côlon permet :


  • D’évacuer les résidus stagnants,

  • D’alléger la charge digestive,

  • D’améliorer la circulation de la bile par effet de décongestion,

  • Et parfois même, de soulager une vésicule surmenée.


 

Comment pouvez-vous aider naturellement votre vésicule ?


Il est possible de la soutenir :




  • En évitant les excès de graisses saturées (fromages cuits, fritures),

  • En privilégiant les amers naturels (radis noir, artichaut, pissenlit, curcuma),

  • En mangeant lentement,

  • En s’hydratant correctement,

  • En bougeant (la sédentarité ralentit aussi la bile),

  • Et bien sûr, en faisant de temps en temps un nettoyage du côlon pour libérer la circulation digestive dans son ensemble.


 

En résumé,

  • La vésicule biliaire, bien que petite, a un impact immense sur le côlon.

  • Quand elle fatigue, le côlon s’encrasse, ralentit et se déséquilibre.

  • Une digestion lourde, des selles grasses ou collantes, des ballonnements ? Ce n’est peut-être pas que votre alimentation. C’est peut-être la vésicule qui peine à effectuer son travail.



 Prendre soin d’elle, c’est aussi prendre soin de son côlon!

 



 
 
 

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